S’il est vrai que les dernières déconvenues de la France au Burkina-Faso, Niger ou Mali ont plutôt sérieusement mis à mal l’influence française dans son pré carré traditionnel, le tableau est radicalement différent dans d’autres parties du continent ou plutôt en Afrique Anglophone.
Dans le peloton de tête des investisseurs au Nigéria avec plus de 10 milliards de dollars investis et plus de 2 milliards de dollars d’investissement sur ces 10 dernières années via l’AFD (l’agence Française de développement), la France n’est plus ni moins que le deuxième plus grand créancier bilatéral du Nigéria après la Chine.
Les échanges avec la première économie du continent ont doublé depuis dix ans faisant du Nigéria avec ses 225 millions d’habitants le premier partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne et le quatrième en Afrique derrière le trio Maroc-Algérie et Tunisie. Présent dans les secteurs clés du pétrole, du gaz mais aussi de la Banque et des infrastructures, la présence française est plutôt en pleine progression dans le pays dans le sillage d’un Emmanuel Macron en mode VRP depuis sa dernière visite en 2018 et le lancement du conseil d’affaires France-Nigéria.
Le rebond par le business…
Le renforcement du positionnement de la France comme un partenaire de premier rang du Nigéria pourrait lui permettre de se refaire et de regagner le terrain perdu en Afrique de l’Ouest surtout que la communauté marche vers une monnaie commune. Ce sera tout sauf une mauvaise affaire…surtout que selon toute vraisemblance, Dangote, Tony Elumelu et tout le secteur privé Nigérian semble s’être mis ces dernières années à l’heure française.
Image provenant de samapass.com